Un ancien directeur chez ING, Jean-Michel Lefèvre, partage son expérience et ses constatations sur les erreurs courantes et propose des voies d’amélioration significatives.
L’erreur fondamentale selon un expert #
Jean-Michel Lefèvre, après une décennie à la tête de la stratégie fiscale chez ING, observe une méprise générale :
« La plupart des gens considèrent la gestion fiscale uniquement sous l’angle des réductions d’impôts, négligeant les stratégies à long terme qui pourraient maximiser leurs bénéfices. »
Cette vision à court terme conduit souvent à des décisions précipitées et peu optimales.
Un témoignage éloquent
Jean-Michel raconte l’histoire de Madame Durand, une entrepreneuse qui a subi de lourdes pertes financières en raison de conseils fiscaux mal adaptés. « Elle suivait les conseils d’un expert fiscal qui ne prenait pas en compte son expansion future, ce qui a entraîné une charge fiscale disproportionnée lorsqu’elle a commencé à réussir. » Cette anecdote souligne l’importance d’une planification fiscale adaptative et prévoyante.
Les stratégies fiscales sous-exploitées #
Outre les erreurs de jugement à court terme, d’autres stratégies, souvent ignorées, pourraient bénéficier significativement aux contribuables.
- Réévaluation périodique des plans fiscaux
- Utilisation judicieuse des reports déficitaires
- Optimisation des donations et successions pour alléger les charges futures
Le cas des donations anticipées
La planification des donations est une stratégie rarement priorisée. Jean-Michel explique :
« Beaucoup attendent la dernière minute pour organiser leurs successions, ce qui peut entraîner des taux d’imposition beaucoup plus élevés. »
En planifiant à l’avance, les contribuables peuvent non seulement alléger leur charge fiscale mais aussi assurer une transition plus douce de leurs actifs.
Impact de la technologie sur la gestion fiscale #
La technologie joue un rôle crucial dans la modernisation de la gestion fiscale. Les outils numériques permettent une meilleure visibilité et une gestion plus précise. « L’utilisation de logiciels de gestion fiscale peut aider à éviter les erreurs humaines et à faire des projections plus précises, » affirme Jean-Michel.
Exemple de réussite grâce à la digitalisation
Un jeune entrepreneur du secteur technologique a réduit ses obligations fiscales de 30% grâce à l’adoption de solutions numériques. « Il a intégré un système qui synchronise toutes ses transactions avec les règlements fiscaux en temps réel, lui permettant d’optimiser ses déclarations quasiment instantanément », raconte Jean-Michel.
Projections et adaptations nécessaires #
Le futur de la gestion fiscale nécessite une adaptation continue face aux changements législatifs et économiques. Jean-Michel suggère une veille constante et une réactivité aux nouvelles lois pour rester en conformité et optimiser les bénéfices.
En dernier lieu, comprendre les risques associés à des stratégies fiscales non adaptées est crucial. Les contribuables, tant individuels que corporatifs, doivent se munir d’informations fiables et envisager des simulations régulières pour rester à l’avant-garde de la fiscalité. La gestion proactive des impôts n’est pas uniquement une question de conformité, mais une stratégie essentielle pour la préservation et l’augmentation du patrimoine.